Structure d’acceuil du projet
Le projet a été soumis en 2009 par les écoles techniques libres de Saint-Nicolas.
Objectifs et concrétisation du projet
Le projet « succes@school » avait pour objectif d’augmenter les chances de réussite des élèves défavorisés. L’école souhaitait assurer l’avenir des jeunes en mettant tout en œuvre pour qu’ils obtiennent un diplôme. L’équipe éducative espèrait également que les jeunes puissent rencontrer à l’école des personnes qui les structurent et leur donnent l’inspiration nécessaire pour devenir de jeunes adultes responsables. Le groupe cible est constitué d’élèves de l’enseignement secondaire technique et professionnel. Pour y parvenir, un large éventail d’initiatives et de programmes de soutien ont été créés. L’école est partie d’une vision large sur le soutien aux élèves. L’école a réalisé que l’apprentissage et le bien-être sont étroitement liés et a accordé une grande attention à ces deux composantes. Dans ses actions, l’école a impliqué les élèves et les enseignants et une grande attention a également été accordée aux parents.
Diverses actions ont été prises pour les groupes de besoins spécifiques :
– Un réseau d’accueil a été mis en place pour les enfants placés en institution : des entretiens ont été organisés, un fichier numérique a été créé et des décisions ont été prises par rapport au soutien de chaque élève individuellement.
– Une attention particulière a été accordée aux élèves obèses. Des cours de prévention sur l’alimentation saine, des ateliers et un petit déjeuner sain ont été organisés, ainsi que plus d’exercices physiques pendant les récréations. Pour les élèves en surpoids, des activités sportives ont été organisées l’après-midi deux fois par semaine, ils ont reçu la brochure « Start to run » ainsi que des brochures pour apprendre à vivre et se nourrir sainement. Les parents ont également reçu des informations sur le programme de lutte contre l’obésité.
– Tous les anciens élèves DASPA ont reçu un dictionnaire NT2 (dictionnaire simplifié). Ils collaborent avec des partenaires extérieurs pour organiser des cours de langue supplémentaires et développer un projet de lecture avec des livres de lecture adaptés.
– Pour les élèves présentant des difficultés d’apprentissage, une approche spécifique est prévue pendant les cours et les examens, des cours de rattrapage l’après-midi et le soir, des fiches pédagogiques sont élaborées pour les enseignants, une bibliothèque à thème pour les parents et des réunions avec les parents et les professeurs auxiliaires engagés dans le cadre de l’encadrement différencié.
– Il existe également une cellule pauvreté dans l’école pour les élèves aux ressources financières limitées. Le matériel scolaire est offert aux élèves des classes différenciées ; des calculatrices, des lunettes de sécurité et des combinaisons de travail peuvent être empruntés. Un soutien scolaire individualisé est proposé et l’école aide les parents à introduire leur dossier de demande de bourses d’études. L’école essaye de limiter la facture, est attentive à l’utilisation de manuels scolaires et propose des distributeurs automatiques moins chers.
Au-delà de ces actions destinées à des groupes cibles spécifiques, l’école a accordé beaucoup d’attention au bien-être de tous les élèves et s’est efforcée d’améliorer le vivre ensemble.À cette fin, un certain nombre d’actions ont été prises. Chaque année, une enquête et une évaluation ont été réalisées et les activités qui avaient prouvé leur utilité ont été réorganisées ou adaptées.
Les actions suivantes ont été organisées dans ce contexte :
– Un plan d’action contre le harcèlement.
– Mise en place d’un local bien-être. Une local a été aménagé dans lequel les élèves savent qu’ils peuvent à tout moment trouver quelqu’un du dispositif scolaire de bien-être des jeunes à l’école. Ces personnes, enseignants/médiateurs/éducateurs travaillent de manière professionnelle et leur proposent différentes formes de soutien scolaire ainsi que des lectures.
-Organisation d’un service d’accrochage scolaire interne (organisé par l’école elle-même). En coopération avec le Outward Bound School Belgium, il a été proposé à une douzaine de jeunes de deuxième année de l’enseignement professionnel de suivre un programme d’éducation par l’aventure – dans les environs de Namur – pour augmenter leur résilience. Outre le responsable du Outward Bound, quatre enseignants ont également participé. Cette expérience a non seulement été spéciale pour les jeunes concernés, mais elle a également permis aux enseignants d’apprendre à se comporter différemment avec des élèves ayant des problèmes. Une grande attention a été accordée au feedback et au debriefing avec toute l’équipe. Cette expérience a ainsi renforcé également la professionnalisation du corps enseignant. Dans les années suivantes, cinq enseignants ont organisé l’ensemble du projet.
Pour les élèves de troisième année, il y a eu le projet « The Challenge ». En coopération avec l’organisation Nature, les élèves se sont rendus dans les Ardennes pendant quelques jours. L’objectif était d’améliorer l’atmosphère et la dynamique de groupe dans ces classes. Il avait été constaté que les élèves de troisième année en avaient besoin. Une difficulté supplémentaire dans ces classes est qu’il y a beaucoup de nouveaux élèves venant d’autres écoles et que cela pose des problèmes au niveau de groupes de classe. Les enseignants veulent agir sur les tensions et les conflits en organisant des activités de groupe pour accroître l’esprit d’équipe.
– Dans chaque degré, les enseignants ont travaillé sur le thème de la drogue. Un projet semaine a été consacré à la prévention de la toxicomanie et une journée antidrogue a été organisée pour la troisième année. Cette journée a consisté en plusieurs ateliers, dont la pièce Panda faisait partie. De Sleutel, une organisation qui est active dans le domaine de la prévention et de l’aide aux personnes confrontées à la toxicomanie 1974 a étroitement collaboré au projet. Quelques enseignants des différentes degrés ont suivi une formation à De Sleutel (e.a. Unplugged – pas un cours en tant que tel : des modules de prévention adaptés à la troisième).
– Il a également été investi dans les activités sur le temps de midi. Une enquête auprès des élèves avait révélé une demande d’activités pendant la pause-déjeuner. La cour de récréation des élèves du premier degré a été embellie, un local et une pelouse ont été aménagés pour que les élèves puissent se détendre pendant la pause-déjeuner ; pour les élèves du troisième degré, une cantine a été installée, dont ils ont la responsabilité, et du matériel a également été acheté pour organiser des activités, notamment des kimonos pour les cours de jiu jitsu, une deuxième table de kicker, deux sonorisateurs qui diffusent une musique de fond, des ballons et d’autres équipements sportifs.
– Afin développer la cohésion de favoriser l’esprit du groupe, des journées ont été organisées pour que les jeunes apprennent à se connaître.
Progrès réalisés – points forts
Les évaluations annuelles ont montré qu’un certain nombre d’actions étaient utiles et avaient contribué favorablement à la réussite scolaire.
Difficultés et résistances
Le projet a été largement soutenu et encouragé par le directeur et le coordinateur du projet. Les enseignants ont réagi avec dynamisme et enthousiasme et ont apporté leur soutien lors de la réalisation des différentes actions. En outre, les initiateurs ont appliqué une vaie gestion de projet. Le projet a d’abord été minutieusement préparé à partir d’une analyse et des besoins du groupe-cible, la planification a été bien élaborée, ainsi que la réalisation des projets. Par la suite, à la fin de l’année scolaire, l’école a accordé beaucoup d’attention à l’évaluation afin de préparer les actions de l’année scolaire suivante. Au début du projet et du financement de la Fondation, le soutien financier a été utilisé pour les coûts récurrents (par exemple, les frais de transport, de logement, le défraiement des conseillers et partenaires externes). Les initiateurs du projet se sont rendu compte que cela poserait un problème après les cinq années de soutien de la Fondation. Au fil des années, ils ont tenté de réduire les coûts pour l’avenir en achetant du matériel (par exemple, des tentes et du matériel de cuisine pour que le séjour dans les Ardennes soit moins cher) d’une part, et en formant les enseignants d’autre part, de sorte qu’aucune aide extérieure ne soit nécessaire pour superviser les projets.
Poursuite et devenir du projet
La démarche entreprise pour réduire les coûts afin de pouvoir intégrer les activités dans le fonctionnement structurel de l’école s’est arrêtée à la fin de la durée du projet. Il n’était pas certain que les activités récurrentes proposées puissent être poursuivies avec les budgets de fonctionnement de l’école.
Concrètement, en 2018, les activités qui ont initiés pendant le projet ont été poursuivies. Le matériel acheté est toujours utilisé. Le dictionnaire NT2 est prêté au lieu d’être donné. Une journée d’information sur la drogue a toujours lieu et les journées pour que les jeunes apprennent à se connaître en Ardennes connaissent un grand un succès.
La volonté et la mise en œuvre d’une politique d’égalité des chances est toujours bien présente. Les élèves s’investissent pour réduire le coût du voyage d’études à Barcelone. Ils vendent des friandises, lavent des voitures contre rémunération, etc.
Personnes de contact
Fleur Hofman, directrice
Vrije Technische Scholen Sint-Niklaas, Breedstraat 152, B-9100 Sint-Niklaas
03 777 07 06 – fleur.hofman@vtssn.be
Nathalie Verdonck
Vrije Technische Scholen St Niklaas, Breedstraat 152, B-9100 Sint-Niklaas